
Don

A l'AuberGer, nous croyons à la mise en commun
Ce que le monde appelle richesse, nous voulons le transformer en trésor pour le Royaume.
Nous ne voulons pas servir deux maîtres.
Nous choisissons d’honorer Dieu en brisant le pouvoir de Mamon sur nos vies.
L’argent n’est pas notre maître — il est un outil, un moyen, au service de la vision céleste.
Nous croyons que donner, ce n’est pas perdre : c’est semer dans l’éternité.
C’est aligner nos biens avec notre foi. C’est dire avec nos actes : « Dieu est digne de tout ».
Si ton cœur reconnaît cette vérité, Si l’Esprit t’y pousse, alors sois libre de rendre, de donner, de participer.
Que ta semence soit bénie — aux multiples.
Pour la gloire de Dieu. Pour la construction de ce qui demeure.
Les différents types de dons
Dîmes
La dîme : un acte de foi, pas de religion
Pour beaucoup, la dîme est vue comme un principe de l’Ancien Testament, comme quelque chose de religieux, voire dépassé.
Mais en réalité, la dîme est bien plus qu’une loi : c’est une invitation de Dieu à te libérer.
La dîme, c’est Dieu qui te dit :
« Détache-toi de ce que tu crois posséder. Apprends à Me faire confiance. »
Nous vivons dans un monde où le salaire est devenu une sécurité :
on prévoit, on planifie, on s’organise à partir de ce que l’on gagne.
Et c’est justement là que Dieu vient nous chercher.
Il te dit :
« Ne te repose pas sur ce que tu gagnes. Repose-toi sur Moi. »
« Ne laisse pas Mamon gouverner ta paix. »
Car oui, la Bible est claire : on ne peut servir deux maîtres.
Et si Dieu oppose Mamon à Lui-même, c’est parce que l’argent a un pouvoir spirituel. Il peut devenir un joug, une domination, une illusion de contrôle.
Mais quand tu rends la dîme — et le mot est juste, car ce n’est pas un don, mais un retour — tu poses un acte spirituel fort :
• Tu remets à Dieu ce qu’Il t’a confié.
• Tu déclares qu’Il est ta source, et non ton compte en banque.
• Tu permets à Dieu de briser la malédiction liée à l’argent, et d’ouvrir sur ta vie un ciel de bénédictions.
La dîme, ce n’est pas une taxe.
C’est un acte de foi.
C’est un geste de liberté.
C’est une alliance renouvelée avec ton vrai Maître.
Offrande
Dieu n’est pas un Dieu qui se contente d’ôter la malédiction.
Il est un Dieu de bénédiction. Un Dieu qui remplit, qui fait déborder, qui accueille les cœurs ouverts.
La dîme est le premier pas :
un acte de foi pour briser l’emprise de Mamon, pour sortir du joug du “ça m’appartient”,
pour apprendre à remettre entre les mains de Dieu ce que l’on croyait acquis.
Mais une fois ce joug brisé, quelque chose se passe dans notre cœur :
il devient disposé.
Disposé à donner, non par devoir, mais par amour.
Disposé à offrir, non ce qui est dû, mais ce qui plaît.
C’est cela, la grâce de l’offrande.
L’offrande n’est plus une obligation.
C’est un parfum versé, comme cette femme qui a brisé son flacon d’albâtre pour le répandre aux pieds de Jésus.
Elle ne rendait rien. Elle honorait.
Elle ne calculait pas. Elle aimait.
L’offrande, c’est ce que je verse quand mon cœur a été libéré.
C’est ce que je donne quand je ne suis plus dominé par l’argent, mais inspiré par la reconnaissance.
C’est une louange silencieuse.
Une adoration visible.
Une semence qui touche le cœur de Dieu.
Dons libre
Aujourd’hui, le mot don est partout.
On le retrouve dans les milieux associatifs, humanitaires, solidaires.
Et pourtant, le don selon Dieu va bien au-delà d’un geste généreux : il est le fruit d’un cœur transformé.
La Bible ne commence pas par parler de don, mais de dîme et d’offrande.
Deux actes spirituels puissants :
• La dîme brise la malédiction liée à l’argent et rétablit la seigneurie de Dieu.
• L’offrande attire la bénédiction en rendant à Dieu une part choisie, précieuse, joyeuse.
Et puis vient le don.
Le don n’est plus un outil spirituel :
c’est une manière de vivre.
Quand la malédiction a été levée, quand le cœur a été restauré par l’adoration,
alors donner devient naturel, quotidien, libre.
C’est là qu’on rejoint le cœur même de Dieu.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils. »
(Jean 3:16)
Dieu n’a ni besoin de bénédiction, ni crainte de malédiction.
Il donne parce qu’il aime.
Il donne ce qu’il a de plus précieux, parce que Son cœur est entier.
C’est aussi ce que Jésus souligne chez cette veuve qui donne tout ce qu’elle a : elle vit déjà dans le royaume du don, dans la dépendance confiante.
Devenir donateur, ce n’est pas juste donner de l’argent.
C’est dire avec sa vie :
« Je préfère offrir que recevoir. Je préfère aimer que accumuler. »
C’est ressembler à Dieu, et faire du don un parfum quotidien de l’Esprit.
Dons récurrent
Le don n’est pas une simple générosité.
C’est le fruit d’un cœur transformé, un cœur qui a compris et pratiqué la dîme et l’offrande, ces deux principes spirituels puissants.
La dîme brise le joug de la malédiction, l’offrande attire la bénédiction.
Et le don devient le style de vie de celui qui a été libéré.
Quand mon cœur est disposé, quand Dieu a pris la première place dans ma sécurité,
alors donner ne devient plus un événement, mais un rythme.
Un battement régulier qui dit à Dieu :
« Je t’aime aujourd’hui encore. Je suis à toi, aujourd’hui encore. »
Le don récurrent, ce n’est pas de l’automatisme :
c’est une fidélité spirituelle.
Une façon de renouveler notre amour comme Dieu renouvelle ses bontés.
C’est exercer notre cœur à aimer, à lâcher, à semer — encore, et encore.
Donner régulièrement, ce n’est pas répéter un geste.
C’est affirmer un choix de vie :
« Je vis pour donner, parce que je vis pour Dieu. »

